L'Aisne Nouvelle, mardi 17 novembre 1998 |
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Théâtre des Baladins, une troupe de comédiens-enseignants JAMAIS A COURT D'UNE FARCE Lorsqu'ils ne brûlent pas les planches, ils font plancher leurs élèves. En montrant autant d'entrain dans leur passe temps que dans leur métier. Les comédiens du Théâtre des Baladins sont dix. Quelquefois, lorsque le veut la distribution, certains passent leur tour. Ainsi, pour "Les Vilains", ne sont-ils que sept. Sept à donner vie à cette pièce d'André Gille. Marc Douillet est l'un d'eux. Dans "Les Vilains" il est Menato. Un personnage entier, tel que l'ont voulu les comédiens enseignants, qui, samedi soir et dimanche après-midi, se produisaient salle de la Mutualité. " A l'origine, c'est une pièce de tradition orale d'Angelo Boelco,
un italien baptisé Ruzzante. Il y a plus d'un demi siècle, André Gille l'a
exhumé. Il a eu l'idée d'en faire un spectacle à partir des différentes
farces." Créée en mai dernier, à Cherbourg, à l'occasion d'un festival de théâtre
amateur, la pièce a valu à la troupe de décrocher le prix de la technique.
Juste récompense pour des SDF. " Avant, nous avions la salle des
Feuillants. Désormais, on doit faire avec les moyens du bord." D'où
quelques problèmes. |
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